Il y a encore quelques mois, un épilateur à lumière pulsée coûtait plusieurs centaines d’euros et ce prix n’était évidemment pas adapté aux bourses les plus modestes. Depuis, quelques nouveaux fabricants exotiques sont arrivés pour essayer de voler quelques parts de marché.
J’ai une amie qui utilise l’épilateur à lumière pulsée Aminzer et qui en est très contente. J’ai fait quelques courtes séances aussi avec son épilateur, mais j’utilise habituellement le Braun Silk·Expert Pro 5, je n’ai donc que des poils très fins qui repoussent de temps en temps. Dans ce test, c’est donc surtout son avis que je retranscris ici.
Résumé
C’est une très belle surprise. J’avais déjà testé un épilateur à lumière pulsée pas cher… qui ne fonctionnait absolument pas. Cet Aminzer est le premier modèle à moins de 100 € qui apporte une expérience assez similaire aux produits haut de gamme. L’utilisation est un peu plus laborieuse au départ, il faut notamment faire des tests pour trouver la puissance adaptée à notre peau, mais l’efficacité est assez similaire.
La première bonne nouvelle, c’est que l’appareil est plus compact que les épilateurs à lumière pulsée que j’ai pu tester jusque-là. Il est en plastique, de bonne qualité, même si on ne retrouve pas les finitions de mon Braun Silk-Expert.
L’Aminzer ne ressemble pas à un pistolet, ni à un détecteur de code barre, mais il reprend plutôt la forme d’un rasoir électrique. Il y a un gros bouton assez souple au centre pour déclencher le flash, un autre plus petit pour allumer ou éteindre l’appareil et un écran pour faire quelques réglages, sur le mode d’utilisation ou la puissance.
Il n’y a qu’une seule tête de flash, qui n’est pas remplaçable et qui doit pouvoir s’utiliser sur la plupart des peaux. L’épilateur à lumière pulsée Aminzer est livré avec une paire de lunettes de protection et un rasoir pour préparer la peau avant la première séance.
Enfin, le fabricant indique que son appareil va pouvoir flasher environ 1 million de fois. Ça me semble beaucoup par rapport aux modèles Philips ou Braun par exemple, qui ne dépassent généralement pas les 400 000 flashs, mais dont l’ampoule peut être remplacée.
Il n’y a pas de difficulté particulière à l’utilisation. Personnellement, je suis plutôt habitué aux pistolets, mais la prise en main plus verticale de ce modèle ne me dérange pas. Je trouve même que c’est assez pratique pour les aisselles notamment.
L’épilateur doit être branché sur secteur pour fonctionner, il ne possède pas de batterie comme le Philips Lumea Prestige, qui coûte cependant presque 8 fois plus cher. On allume l’appareil par un appui long sur le plus petit bouton.
On autre appui long nous amène vers le mode automatique, qui va pulser toutes les 2 secondes environ. C’est forcément pratique pour les jambes notamment. Pour les zones plus petites, on va utiliser le coup par coup, avec une simple pression sur gros bouton central.
Il faut porter les lunettes de protection, car l’appareil n’a pas de sécurité vraiment efficace. Il n’y a pas de capteur pour savoir la tête de flash est correctement posée contre votre peau. Du coup, la lumière s’échappe et ce n’est jamais bon pour les yeux.
Vous allez pouvoir régler la puissance de l’appareil. Là encore, les modèles plus chers, chez Braun, Remington ou Philips, ont des capteurs qui détectent la couleur de peau et s’adaptent en conséquence. Ce n’est pas le cas ici. Vous allez donc devoir faire quelques tests pour trouver la puissance correspondante à votre grain de peau et vos types de poils.
C’est donc une utilisation basique, loin de celle des appareils haut de gamme, mais finalement, ce n’est pas si compliqué. Dès qu’on aura trouvé le bon réglage, les séances seront rapides. On aurait apprécié une autre tête de flash, plus étroite, notamment pour la moustache ou le maillot, mais la tête de 3 cm est tout de même un bon compromis pour l’ensemble du corps.
Mon amie a une peau assez claire, avec des poils bien bruns, elle est donc la cible parfaite pour ce type d’épilateur. Elle se règle en puissance 2 ou 3. Elle a vu les premiers effets au bout de 2 semaines et donc 2 séances. Les poils mettent quelques jours à tomber, le bulbe est cramé et il finit par tomber tout seul.
Après 3 mois d’utilisation et environ 10 séances, elle n’a que très peu de poil au niveau des jambes. Ça résiste un peu plus au niveau des aisselles, même en ayant montée la puissance au maximum. Cela dit, progressivement, le nombre de poils diminue.
On ne retrouve donc pas la même performance qu’un épilateur à lumière pulsée Braun, mais on s’en approche tout de même plutôt bien, pour un prix beaucoup plus accessible. Certains poils vont repoussés, mais plus fin, les séances sont donc de plus en plus courtes et la peau de plus en plus douce. L’efficacité est là, c’est une très bonne surprise.
Sans atteindre les performances des appareils de marques reconnues, cet épilateur Amizer est tout de même une très bonne surprise, à un prix raisonnable. Sa conception est assez basique et ses fonctionnalités également. Il est complètement manuel et donc il faut trouver la puissance adaptée à notre couleur de peau et à nos poils.
Il n’y a pas de capteur de présence, ni de capteur de couleur, on doit donc porter des lunettes de protection fournies et faire nos propres réglages. C’est forcément un peu moins pratique que les épilateurs à lumière pulsée plus haut de gamme, mais la prise en main reste relativement simple.
Le fabricant promet presque 1 million de flash et donc plusieurs années d’utilisation sans le moindre problème. Pour l’instant, je ne peux pas dire si la promesse est tenue. En tout cas, l’ampoule ne se remplace pas. Pour moins de 100 €, je pense que c’est un bon investissement, qui sera très vite rentabilisé. L’efficacité est là, on voit la différence après quelques séances.